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Diffusion scientifique au Grand Public des publications au CR Geosciences volume spécial Mayotte

Rédaction : Isabelle Thinon (Géologue-géophysicienne, BRGM), Sylvie Leroy (Géosciences Marines, ISTeP, Sorbonne Universite, CNRS), Anne Lemoine (Sismologue, BRGM), Morgane Gillard (Rédactrice Scientifique), Agnès Noel (Médiation scientifique, BRGM), et coll.

1. Qui êtes-vous ? De quoi voulez-vous nous parler aujourd’hui ?

l’équipe scientifique du projet de recherche COYOTES et de la campagne océanographique de recherche appelée SISMAORE, rassemble une quarantaine de scientifiques de différents organismes de recherche nationaux et internationaux (BRGM-Service géologique français, ISTeP-Sorbonne Université, Ifremer, ENS-Paris, EPOC-Université de Bordeaux, IPGP, Université La Réunion, IPGS-EOST-Université Strasbourg, UCA-LMV, GET, LOG, GeoAzur, CNRS-INSU, BGR-service géologique allemand). Elle présente aujourd’hui les premiers résultats scientifiques publiés dans trois publications au sein du volume spécial Mayotte de la revue Compte Rendus des Geosciences. Ces principaux résultats sont:

  • Découverte de deux champs volcaniques récents au Nord d’Anjouan-Mayotte et de Grande-Comore et indices de volcanisme récent tout le long de l’archipel des Comores (article Thinon et al., 2022) ;
  • Première image interne du nouveau volcan sous-marin Fani Maoré au large de Mayotte (article Masquelet et al., 2022) ;
  • Le volcanisme de Mayotte ne serait pas lié à un point chaud (article Rolandone et al., 2022).

La campagne océanographique de recherche SISMAORE (https://doi.org/10.17600/18001331) a eu lieu de décembre 2020 à Février 2021 à bord du navire Pourquoi Pas ? au large des îles de l’archipel des Comores. Elle s’est déroulée dans le cadre d’un projet de recherche COYOTES (« Comoros & maYotte: vOlcanism, TEctonics and Seismicity ») (2020-2024), financé par l’ANR (Agence National de Recherche). Les principaux objectifs de ce projet sont de comprendre la répartition du volcanisme (volcans, coulées) et des failles récentes autour des iles de l'archipel des Comores en lien avec la sismicité régionale et les mouvements des plaques lithosphériques. Mais également, de caractériser la source et l’âge du volcanisme à l’échelle régionale, d’imager le sous-sol, dont la croûte sous les édifices volcaniques. Et enfin, d'étudier l'évolution des dépôts sédimentaires récents et des glissements. Cette nouvelle connaissance sera utilisée pour mieux contraindre l'évaluation des aléas volcaniques et sismiques de l'archipel des Comores, et tout particulièrement ceux autour de Mayotte.

L'équipe remercie le BRGM de Mayotte pour leur appui en local, la Flotte océanographique Française et les services de l’état pour leur aide face aux protocoles sanitaires lors de la campagne, ainsi que les deux observateurs de CNDRS-OVK-Université des Comores pour leurs participations. Elle remercie aussi les deux professeurs du Rectorat de Mayotte qui via l’animation d’un blog (https://sismaore.ac-mayotte.fr/ ) ont expliqué les méthodes d’investigation, les métiers à bord et qui ont aidé les scientifiques à répondre aux questions des élèves.

2. Sur quel terrain avez-vous travaillé ? Où vous êtes-vous rendu ? Quelles données avez-vous utilisé ? Quand avez-vous réalisé ces recherches? Ce travail est-il terminé ? Quelles méthodes avez-vous utilisées ? Comment avez-vous travaillé ?

L'équipe scientifique travaille sur le domaine maritime de l’archipel des Comores dans le canal du Mozambique tout autour des iles de l’archipel des Comores dans les eaux de Mayotte et de l’Union des Comores. Au cours de la campagne SISMAORE qui s’est déroulée du 23 décembre 2020 au 11 Février 2021, elle a exploré 60 000 km2 de superficie autour des iles volcaniques. Elle a acquis de nouvelles données acoustiques avec un sondeur multifaisceaux qui permet de cartographier les fonds marins. Ce sondeur donne des informations sur les profondeurs et montre les reliefs. Il indique aussi si la nature du fond marin est plutôt rocheux ou s’il y a des sédiments. Les techniques acoustiques de sismique réflexion ont aussi été utilisé pour fournir des images montrant l’architecture des formations géologiques sous le fond marin (géométrie des couches). D’autres méthodes, comme la sismique réfraction, le magnétisme, la gravimétrie et les mesures de flux de chaleur, sont utilisées pour informer sur la nature de la croûte Douze prélèvements de roches et de sédiments ont été réalisés pour obtenir la nature des roches présents sur le fond marin et des sédiments sur les premiers mètres. L’acquisition des données en mer SISMAORE pour le projet COYOTES est terminé. Le projet bénéficie aussi d’autres données récemment acquises par la campagne de recherche nommée SCRATCH (Juillet 2021 ; https://doi.org/10.17600/18002274) mais aussi des discussions scientifiques menées dans le cadre du programme de surveillance REVOSIMA. Par ailleurs, l’acquisition de données à terre par l’équipe de l’université de la Réunion s’est poursuivie jusqu’à très récemment. Le travail de traitement et d’interprétation des données se poursuivront à minima jusqu’en 2024.

3. Qu’apprend-t-on finalement ? Que nous apprennent vos résultats qui intéressent les mahorais ? Qu’est-ce que cela nous apprend sur la situation à Mayotte ?

Les trois publications présentent les premiers résultats scientifiques de l’équipe du projet COYOTES (résumées ci-après). Ces travaux ont permis :

  • D’identifier plus de 2200 édifices volcaniques non actifs mais géologiquement récent semblables au volcan Fani Maoré tout le long de l’archipel des Comores et de découvrir deux grands champs volcaniques sous-marins au nord de l’archipel des Comores. (cf. article Thinon et al., 2022)
  • De fournir la première image interne du nouveau volcan sous-marin Fani Maoré au large de Mayotte. Elle nous permet de visualiser les relations entre le volcan Fani Maoré et le substratum plus ancien sur lequel il repose et de suggérer un âge de l’initiation du volcanisme pour l’édifice de Mayotte (~26.5Ma). (cf. article Masquelet et al., 2022)
  • De discuter et de proposer que l’origine du volcanisme de Mayotte n’est pas celle d’un point chaud (cf. article de Rolandone et al., 2022).

1. Article Thinon et al. (2022) en bref

Volcanisme et tectonique découverts le long de l’archipel des Comores entre l’Afrique et Madagascar : Une limite de plaque en développement

La surface de la Terre est découpée en de nombreuses plaques tectoniques. Si certaines sont clairement définies, d’autres le sont beaucoup moins. Ainsi, les limites des plaques (plaques de Somalie, de Rovuma et de Lwandle) qui caractérisent la région entre l’Afrique de l’Est et Madagascar sont encore mal connues : L’archipel des Comores est supposé être localisé à la limite des plaques Somalie et Lwandle, sans que celle-ci soit clairement définie et caractérisée. Cet archipel est constitué de quatre iles volcaniques (Grande-Comore, Mohéli, Anjouan et Mayotte) et est marqué par une sismicité modérée. Depuis Mai 2018, la région subit une plus forte activité sismique et volcanique, comme en témoigne la crise sismo-volcanique de Mayotte où le nouveau volcan sous-marin, Fani Maoré, s’est formé à l’Est de Mayotte. La publication Thinon et al. (2022) dans les Comptes Rendus Geosciences de l’Académie des Sciences présente une nouvelle carte des fond-marins autour de l’Archipel des Comores, carte réalisée à partir des interprétations d’une partie de données acquises durant la campagne SISMAORE (dec2020-Fevrier 2021). De nouvelles structures sous-marines ont été découvertes, permettant de dessiner plus clairement la limite entre les plaques Somalie et Lwandle et de préciser le contexte géodynamique régional.

Deux grands champs volcaniques et plus de 2200 volcans sous-marins découverts

Cette publication informe sur la découverte de deux grands champs volcaniques et tectoniques sous-marins : L’un au nord de Grande-Comore, appelé N’Droundé, s’étend sur 4000 km2 de superficie à des profondeurs d’eau entre 2000m et 3500m ; l’autre champ au Nord d’Anjouan et de Mayotte est appelé Mwezi et s’étend sur 6000 km2 de superficie à des profondeurs d’eau autour de 3400m. Le champ de Mwezi est situé dans le prolongement des reliefs sous-marins des Jumelles. En plus du nouveau volcan sous-marin Fani Maoré qui culmine à 800m à l’Est de Mayotte, plus de 2200 édifices volcaniques sous-marins d’une hauteur variant entre 100m et 600m ont été identifiés. Ils sont répartis dans la plaine abyssale au nord et aussi sur les pentes des iles tout le long de l’archipel des Comores jusqu’à Madagascar. En outre, de nombreuses coulées volcaniques et des failles ont aussi été identifiées sur le fond marin. Bien qu’il n’y ait pas eu de trace d’éruption volcanique sous-marine en cours (à l’exception de Fani Maoré) durant la mission SISMAORE, les données suggèrent qu’il y a eu des épisodes de volcanisme récents à très récents à l’échelle géologique tout le long de l’archipel jusqu’à Madagascar.

Une limite de plaque diffuse et encore immature

La répartition des édifices volcaniques et des failles récentes a permis de dessiner plus clairement la limite entre les plaques Somalie et Lwandle, qui s’exprime en surface sur une zone de 200 km de large sur 600 km de long, au nord de l’archipel des Comores et à l’Est de Mayotte jusqu’à Madagascar. Elle confirme l’hypothèse que cette limite de plaques est diffuse et encore immature, voire seulement en train de se former. Cette nouvelle carte des fonds marins va permettre de préciser la géodynamique de cette région. Elle servira également de base à l’évaluation et la prévention des risques volcaniques, sismiques, tsunamis et de glissements de terrain.

Pour en savoir plus, voir référence article : Thinon I., A. Lemoine, S. Leroy, F. Paquet, C. Berthod, S. Zaragosi, V. Famin, N. Feuillet, P. Boymond, C. Masquelet, N. Mercury, A. Rusquet, C. Scalabrin, J. Van der Woerd, J. Bernard, J. Bignon, V. Clouard, C. Doubre, E. Jacques, S. J. Jorry, F. Rolandone, N. Chamot-Rooke, M. Delescluse, D. Franke, L. Watremez, P. Bachèlery, L. Michon, D. Sauter, S. Bujan, A. Canva, E. Dassie, V. Roche, S. Ali, A. H. Sitti Allaouia, C. Deplus, S. Rad et L. Sadeski-2022- Volcanism and tectonics unveiled in the Comoros Archipelago between Africa and Madagascar / Volcanisme et tectonique découverts le long de l’archipel des Comores entre l’Afrique et Madagascar. Comptes Rendus. Géoscience, Online first (2022), pp. 1-28. https://doi.org/10.5802/crgeos.159

@Modifié d'après Thinon et al. (2022)


2. Article Masquelet et al. (2022) en bref

Première image interne du nouveau volcan sous-marin, Fani Maoré, au large de Mayotte

Depuis 2018, le nouveau volcan sous-marin Fani Maoré situé au large de Mayotte est étudié sous toutes ses coutures, dans le but de mieux comprendre son origine et sa formation. Grâce à de nouvelles données sismiques, des chercheurs français ont pu étudier sa structure interne et retracer la chronologie des événements volcaniques. Ces données permettent notamment de réviser l’âge du début de la formation de l’île de Mayotte.

Naissance en direct d’un imposant volcan sous-marin

En 2018, les scientifiques assistaient en direct à la naissance d’un nouveau volcan sous-marin, à 50 km au large de l’île de Mayotte. Reposant à près de 3500 mètres de fond, ce jeune volcan nommé Fani Maore vient compléter la série d’édifices volcaniques formant l’archipel des Comores. Son éruption soudaine a cependant surpris la communauté scientifique, car aucune activité sismique ni volcanique n’avait laissé présager un tel événement. Depuis 2019, plusieurs campagnes en mer se sont succédées pour essayer de mieux comprendre la dynamique de cette activité volcanique et son origine. De nombreuses données ont ainsi été collectées, notamment durant la dernière campagne menée en 2020-2021, SISMAORE. Si de précédentes observations ont mis en évidence le fait que le volcan est alimenté par un énorme réservoir magmatique situé en profondeur (plus de 37 km) et que l’éruption a été vraisemblablement initiée par une déstabilisation de nature tectonique, la structure même du système volcanique et la nature du socle sous le volcan ainsi que les étapes de la construction de l’édifice restaient largement inconnues. C’est d’ailleurs toute la région nord du Canal du Mozambique, qui sépare l’Afrique du petit continent de Madagascar, qui est encore relativement mal connue.

L’intérieur du volcan révélé par les données sismiques

Grâce à l’acquisition de nouveaux profils sismiques dans la plaine abyssale où gît le volcan Fani Maore, les scientifiques de la campagne SISMAORE apportent aujourd’hui t de nouveaux éléments. Les données mettent en effet en évidence pour la première fois la structure interne du volcan mais permettent aussi d’affiner la chronologie des événements volcaniques dans la région et notamment la formation de l’île de Mayotte. D’après les résultats, publiés dans la revue Comptes Rendus Géoscience de l’Académie des Sciences, il semblerait que la construction du jeune volcan Fani Maore soit associée à plusieurs éruptions successives à partir d’un unique conduit magmatique. Le gros de l’édifice aurait été ainsi mis en place entre mai 2018 et mai 2019. L’analyse stratigraphique des couches de sédiments présents sous le volcan suggèrent de plus que cette crise volcanique serait survenue brutalement après environ 4,6 millions d’années de calme dans cette zone.

Mayotte aurait commencé à se former bien plus tôt qu’on ne le pensait jusqu’à présent

Plusieurs observations suggèrent cependant que d’autres événements volcaniques sont survenus dans un passé plus lointain. Les données montrent en effet l’existence d’un épais niveau basaltique plus en profondeur, associé à un complexe système d’acheminement du magma. Ces structures témoigneraient d’un important épisode volcanique qui pourrait correspondre au début de la formation de l’île de Mayotte. Cette observation signifie que cette île volcanique aurait commencé à se former bien plus tôt que ce que l’on supposait jusqu’à présent. À la place des 20 millions d’années avancés par de précédentes études, les chercheurs supposent que la construction de Mayotte aurait ainsi pu débuter il y a 27 millions d’années. Ce nouvel âge coïncide avec le début de l’activité volcanique en lien avec l’ouverture du Rift Est Africain, suggérant un intéressant lien génétique entre ces différents événements tectoniques et magmatiques.

Pour en savoir plus, voir référence article : Charles Masquelet; Sylvie Leroy; Matthias Delescluse; Nicolas Chamot-Rooke; Isabelle Thinon; Anne Lemoine; Dieter Franke; Louise Watremez; Philippe Werner; Fabien Paquet; Carole Berthod; Victor Cabiativa Pico; Daniel Sauter. The East-Mayotte new volcano in the Comoros Archipelago: structure and timing of magmatic phases inferred from seismic reflection data. Comptes Rendus. Géoscience, Online first (2022), pp. 1-15. https://doi.org/10.5802/crgeos.154

@Masquelet et al. (2022)


3. Article Rolandone et al. (2022) en bref

Le volcanisme de Mayotte ne serait pas lié à un point chaud

L’acquisition de nouvelles données géophysiques au large de l’île de Mayotte permet d’éclaircir certains points concernant la nature de la croûte dans ce couloir océanique séparant l’Afrique de Madagascar, mais également d’affirmer que le volcanisme de la région ne serait pas lié à un point chaud, comme cela avait été précédemment proposé.

Comprendre l’origine du volcanisme des Comores et la structure du Canal du Mozambique

Depuis 2018 et la découverte d’un imposant volcan sous-marin en activité au large de la petite île de Mayotte, la zone située à l’extrémité nord du Canal du Mozambique suscite un intérêt particulier au sein de la communauté scientifique, qui tente de mieux comprendre la géodynamique de cette région. Le Canal du Mozambique, étroit couloir océanique qui sépare la côte Est-Africaine de Madagascar, est en effet encore mal connu d’un point de vue géologique et géophysique. L’objectif des dernières campagnes scientifiques en mer, notamment REVOSIMA en 2019, ou plus récemment SISMAORE en 2020-2021 a donc été d’acquérir de nouvelles données permettant de mieux décrire la nature de la croûte dans cette zone située à l’interface entre deux plaques tectoniques mais également de comprendre l’origine du volcanisme ayant donné naissance aux îles de l’archipel des Comores dont fait partie Mayotte. Parmi les données acquises par la campagne SISMAORE, les mesures du flux de chaleur permettent d’y voir désormais un peu plus clair. Le flux de chaleur qui s’échappe de la Terre n’est autre que la signature du refroidissement du noyau de notre planète, qui s’opère depuis plus de 4 milliards d’années. Produite au cœur de la Terre, cette chaleur s’évacue progressivement vers la surface à travers les différentes enveloppes du globe. Or, les mesures de température effectuées en surface ne sont pas uniformes et témoignent de l’influence de certains paramètres sur la capacité à évacuer cette chaleur interne. La nature des roches, mais également l’âge de la croûte, y jouent un rôle important par exemple.

Un flux de chaleur très faible qui témoigne de la présence d’une ancienne croûte océanique

Les données recueillies montrent ainsi que dans le nord du Canal du Mozambique, le flux de chaleur est globalement très faible, ce qui suggère la présence d’une vieille croûte océanique, d’âge Jurassique (environ 170 millions d’années). Au niveau de Mayotte, les résultats restent cependant ambigus et ne permettent pas de déterminer clairement si l’île repose sur un bloc d’origine continentale hérité de la séparation entre l’Afrique et Madagascar, ou sur une croûte océanique anormalement épaisse. D’un point de vue plus large, les résultats permettent cependant de dire que le volcanisme de la région n’est certainement pas lié à un point chaud, comme cela avait été proposé par de précédentes études.

Pas de point chaud mais un volcanisme toujours actif

L’étude du nouveau volcan sous-marin Fani Maoré témoigne pourtant d’un volcanisme intense, avec en particulier t la présence d’un réservoir magmatique profond situé entre 35 et 50 km sous le fond océanique. Cette activité actuelle s’observe notamment par la présence d’une unique valeur de flux de chaleur particulièrement élevée, qui témoigne d’un processus magmatique local, 30 km environ à l’est du volcan. Il pourrait notamment s’agir de fluides chauds circulant au sein de la croûte. Des données sismiques réalisée lors de la campagne SISMAORE indiquent d’ailleurs la présence dans cette zone de petites cheminées qui permettraient d’évacuer les fluides hydrothermaux. Ces observations pourraient témoigner d’un regain d’activité de la chaîne volcanique de Mayotte ou de l’intrusion de matériel magmatique au sein de la croûte.

Pour en savoir plus, voir référence article : Rolandone, F., Poort, J., Masquelet, C., Leroy, S., Thinon, I., Lemoine, A., and Paquet, F. (2022). Heat flow measurements in the northern Mozambique channel. Comptes Rendus. Géoscience, Online first (2022), pp. 1-12. https://doi.org/10.5802/crgeos.130

resultats.txt · Dernière modification : 2023/01/03 10:38 de i.thinon_brgm.fr

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